Portrait de Guillaume Raybaud

Guillaume Raybaud

Sujet de thèse :
Contrôle des vibrations de flexion des plaques minces au moyen de Trous Noirs Acoustiques augmentés.

Laboratoire :
Laboratoire d'Acoustique de l'Université du Mans (LAUM - UMR CNRS 6613) | Le Mans Université

 

 

Pourquoi avoir choisi de réaliser un doctorat ?
Les projets de recherche à l’ENSIM et le stage de fin d’étude dans un laboratoire de recherche m’ont décidé à prendre part à un projet scientifique passionnant et épanouissant ! J’avais besoin d’affirmer mes acquis et de me spécialiser en menant un projet en autonomie de A à Z.

Qu'est-ce qui vous attire dans la recherche ?
Ce qui m’attire dans la recherche, c’est la liberté, l’autonomie, le partage de la passion et la reconnaissance d'un travail nouveau et de valeur.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre sujet de thèse ?
Le contrôle des vibrations des structures minces sous une contrainte d'allègement constitue un enjeu important en ingénierie mécanique, notamment aéronautique et spatiale. L’insertion de Trous Noirs Acoustiques (TNA), ou pièges à ondes de flexion, basés sur une hétérogénéité locale de la raideur et de l’amortissement constitue une technique innovante induisant une absorption passive des vibrations sans ajout de masse. L’objectif de cette thèse est de repousser les limites actuelles de cette stratégie en développant des absorbeurs de type « Trous Noirs Acoustiques Augmentés » (TNAA) basés sur l'insertion de systèmes passifs mécaniques et semi-actifs piézoélectriques et thermiques.

Avez-vous des anecdotes sur votre expérience de thèse ?
Après mon premier congrès international, j’ai rencontré un professeur et un doctorant coréens.
Cette rencontre fortuite s’est poursuivie par une collaboration fructueuse au Mans pendant laquelle nous avons pu tisser des liens d’amitié. Cette période a été la plus heureuse de ma thèse.
Mes premières vacances de docteur seront sans aucun doute en Corée du Sud.

Quels conseils donneriez-vous à un (futur) doctorant ?
Le choix des encadrants est plus important que le choix du sujet. Le bon déroulement de la thèse dépend surtout d'eux et des affinités avec le candidat. Même si la thèse est un succès, la dernière ligne droite est toujours délicate : plus il y a de résultats, plus il
y a à valoriser.
La thèse est un travail solitaire et d’endurance. Mieux vaut travailler en compagnie de ses collègues, se confier, s’amuser.
Participer aux congrès : créer des opportunités pour l’avenir.

Quelle poursuite de carrière envisagez-vous ?
J'envisage de réaliser un post-doc à l’étranger ou de travailler dans une start-up de « deep-tech ».