Internationalisation des formations

Le Mans Université reçoit des enseignants-chercheurs colombiens et brésiliens

L'université reçoit des enseignants-chercheurs colombiens et brésiliens

Du 18 juin au 1er juillet dernier, le professeur François Laurent coordinateur du projet PREFALC, a reçu au Mans la professeure Celene Milanes Batista (Corporación Universidad de la Costa - CUC, Colombie) et les professeurs Otávio do Canto et Aquiles Simões (Universidade Federal do Pará, Brésil).

Découvrez l'interview des invités qui nous parlent de leur établissement, de l'échange des bonnes pratiques pédagogiques et des perspectives de collaborations futures.

 

  Entre ateliers de terrain et séminaires, retour sur les temps forts de cette mission

Les échanges ont débuté avec une réunion de travail le 20 juin au laboratoire ESO – Espaces et Sociétés, lors de laquelle les professeurs invités ont présenté les cours élaborés à destination des étudiants du Master Gestion des Territoires et Développement Local (GTDL). L’occasion de rencontrer les collègues, d’aborder différentes méthodes de travail et outils pédagogiques dans l’enregistrement et la traduction simultanée des cours en espagnol et portugais, et de découvrir des thèmes de recherche captivants.

 

La journée du 21 juin a été consacrée à un atelier de terrain sur l’agriculture urbaine avec Mathieu Durand, Maître de Conférences, et à une visite guidée de jardins partagés au sud du Mans avec Julien Sauleau, fondateur de l’association les Jardins du vivant. Enfin, une visite de la muraille gallo-romaine et du patrimoine historique du Mans a été organisée par Elodie Salin, Maître de Conférences et coordonnatrice d’un projet de recherche sur la patrimonialisation de la muraille gallo-romaine, associant géographes et historiens.

La journée de séminaire du 22 juin de présentation des thèmes de recherche des professeurs invités dans le cadre du projet PREFALC a notamment permis l’invitation d’autres collègues colombiens ayant des thèmes de recherche proches :

  • Intervention de la Professeure Celene Milanes Batista, de la CUC (Colombie) sur L’impact des politiques maritimes littorales dans les États insulaires : le cas de la Grande Caraïbe.
  • Intervention du Professeur Otávio do Canto de l’UFPA (Brésil) sur les Ressources naturelles et conflits socio-environnementaux en Amazonie.
  • Intervention du Professeur Aquiles Simões de l’UFPA sur Comment penser la formation des agents d’intervention socio-agro-environnementale.
  • Intervention du Professeur José Ricardo Núñez Alvarez, de la CUC (Colombie) sur les Impacts et perspectives de l’utilisation des sources d’énergie renouvelables dans la matrice énergétique de la Colombie.
  • Intervention du Professeur Jairo Guillermo Gutierrez Cardenas, enseignant à l’Universidad autónoma del Caribe sur Le programme Communautés résilientes sur la côte caraïbe, aire métropolitaine de Barranquilla.

                                                                                                                                                                                 Le 23 juin a été consacré à la visite d’une exploitation d’élevage bovin et avicole en Sarthe, puis à la visite de l’installation d’un méthaniseur regroupant 14 agriculteurs. Découvrez la visite en vidéo !

 

Un autre atelier de terrain a été consacré à la visite du bassin versant de l’Oudon en Mayenne. Organisée par le Syndicat du bassin, cette visite fut propice à des échanges d’expériences sur l’aménagement et la gestion de l’eau. Joël Roncin, vice-président du Bassin de l’Oudon, explique tout l’intérêt de la démarche : « La situation que nous donne à voir les enseignants étrangers de leur pays, c’est ce que nous avons vécu en France il y a des années et aujourd’hui encore des divergences subsistent », le professeur Aquiles Simões explique par ailleurs l’imbrication des réalités socio-économiques et politiques dans la gestion de l’eau au Brésil : « On a des bassins pilotes pour la gestion des ressources d’eau et la transition agroécologique, mais l’agrobusiness et la corruption ont une telle ampleur au Brésil que même les agriculteurs qui ont leurs terres depuis des décennies sont évincés au profit des plus gros entrepreneurs ».

 

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