Formation

Unique en France : nouvelle formation en urbanisme

Unique en France : nouvelle formation en urbanisme

Unique en France, un parcours "Urbanisme, stratégies territoriales et transition commerciale" du master "Ville et environnements urbains" ouvre dès la rentrée 2022, à Le Mans Université.

Dans un contexte sociétal très favorable aujourd’hui à la remédiation économique des centres-villes, des centres-bourgs ou centres de quartiers mais aussi aux opérations de restructuration de zones d’activités, cette formation est la seule en France, à appréhender l’urbanisme et les problématiques des transitions socio-écologiques, climatiques et énergétiques par le prisme de l’aménagement commercial et de la transformation du commerce.

Limiter l’étalement urbain, densifier, diversifier les fonctions in situ, renaturer, désimperméabiliser, etc... font partie des priorités de demain. L’aménagement dit « durable », celui de l’adaptation aux changements climatiques, doit désormais s’appliquer aux espaces du commerce urbain et suburbain en dépassant les logiques économiques du zonage, du tout automobile, de la dédensification des locaux commerciaux et de l’imperméabilisation des surfaces de parkings héritées de l’urbanisme moderne et du zonage monofonctionnel.

Ce parcours permet donc aux étudiants en alternance ou non d’acquérir une double compétence en urbanisme et urbanisme commercial.

 

Consulter la fiche formation.
Candidature du 1er juin au 4 juillet 2022.


Unique et spécialisé

Ce parcours de Master entièrement consacré aux questions d’aménagement commercial est unique en France et s'adosse au laboratoire de recherche  ESO Le Mans (Espaces et Sociétés - ESO UMR6590). Alors que peu de masters français en urbanisme approchent l’urbanisme commercial dans leur offre de formation, ou tout au plus une dizaine d’heures sur les deux années du cursus, le parcours URBANISTIC lui consacrera plus de :

  • 120 heures de spécialités en 1ère année de master ;
  • 340 heures en 2ème année.

A ces volumes d’enseignements, s'ajoute :

  • les cours socles-fondamentaux ;
  • les cours de méthodologies (diagnostic, traitement d’enquête, d’images) ;
  • les exercices appliqués des ateliers d’urbanisme commandités chaque année par une collectivité locale.

 

Objectifs de la formation
  • Acquérir une double compétence en urbanisme et en urbanisme commercial : croiser les problématiques de planification commerciale, de régénération économique et de requalification urbaine ;
  • Former les étudiants aux enjeux opérationnels et aux pratiques de l'urbanisme en transitions socio-écologiques et climatiques qui renouvellent aujourd'hui les métiers de l'aménagement, de l'urbanisme et de l’urbanisme commercial ;
  • Faciliter sur le terrain la mise en œuvre des actions de prise en compte de l'environnement et du changement climatique ;
  • Assurer le suivi, l'évaluation et la pérennisation des démarches opérationnelles vers un développement durable des territoires (priorisation du renouvellement urbain, restructuration de zones d’activités, par exemple).

Insertion professionnelle

Le taux d’emploi des jeunes diplômés dans le domaine de l’urbanisme a progressé en passant de 71% en 2016 à 78% en 2018 avec une insertion professionnelle rapide : 44% des urbanistes diplômés trouvent un emploi dans le domaine de l’urbanisme en moins d’un mois.

  • Au sein des collectivités locales, les intercommunalités confortent leur position de premier employeur (27,2%).

  • Du côté des métiers de l’urbanisme opérationnel, on note des évolutions avec un dynamique privée : les opérateurs immobiliers, tendance observée ces dernières années, s’affirment comme des recruteurs d’urbanistes. La part des emplois pourvus dans les entreprises de la promotion immobilière atteint 5% en 2018 contre 2% en 2010. Mais désormais, ce sont les entreprises de conseil en assistance à maîtrise d'ouvrage (cabinets de conseil et bureaux d’études en urbanisme, aménagement, environnement) qui recrutent le plus les jeunes urbanistes (29,4%).

  • Dans la sphère publique, la hausse du taux d’emplois est liée aux évolutions sociétales et à la place de l’activité commerciale dans celles-ci : par exemple, le changement climatique oblige les acteurs politiques et les aménageurs à mettre en œuvre des opérations de renouvellement urbain pour adapter les villes à ces enjeux environnementaux (déplacements en modes doux, centralités articulées sur les nœuds de transport collectif, nature en ville, urbanisme circulaire, etc.). On observe chez les décideurs politiques une plus grande prise de conscience sur le fait urbain et sur la nécessité d’un urbanisme durable résilient. Le commerce, élément essentiel de la ville et de l’urbanité, devient alors un levier d’action aménagiste pour y parvenir.

Enfin, la production croissante (publique-privée) de l’espace urbain, requiert la construction partenariale d’une nouvelle culture de projet et, en même temps, une approche transversale à mener dans la conduite des politiques d’urbanisme et d’aménagement : compétence particulièrement attendue des jeunes urbanistes diplômés.

 

Retrouvez la liste des métiers envisagés

Ce parcours vient renforcer l'offre du Master Ville et environnements urbains :
Parcours MIDEC : Management en Ingénierie des Déchets et Économie Circulaire (gestion des déchets)
Parcours MATTERRE :Management des Territoires en Transition Ecologique

 

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