Zoom sur les services universitaires qui favorisent la réussite

Zoom sur les services universitaires qui favorisent la réussite

Zoom sur les services universitaires qui favorisent la réussite

Par Ouest-France Communication


Entrer à l’université, c’est tout sauf travailler en solo dans son coin. Favoriser les travaux de groupe, l’envie de s’engager dans une association, un projet… fait partie des missions que se donnent des universités comme celle du Mans qui investit dans sa BU, dans l’accompagnement vers l’emploi, etc.

 

 
Le travail en groupe devient de plus en plus important. A Le Mans Université, la bibliothèque universitaire a prévu des espaces dédiés, telles que la salle BUlle | Crédit photo MARION BILLOU

Une superficie de plus de 4 000 m ², 1000 places assises, 200 000 ouvrages imprimés et 400 abonnements revues en cours, voici en chiffres ce que représente la bibliothèque universitaire du Mans. Une BU de 90 places entièrement rénovée et très ergonomique accueille de son côté les usagers du campus de Laval. Des chiffres auxquels il faut ajouter les ressources numériques mises à disposition. La collection n’a de cesse de s’enrichir pour pallier aux conséquences des confinements successifs. « Pour les juristes, par exemple, nous avons fait l’acquisition de la bibliothèque numérique Dalloz qui représente 2 000 ouvrages. Nous avons aussi retenu des collections “Que sais-je” et “Repères” pour donner accès à plus de 1 600 nouveaux titres », illustre Florence Degorgue, directrice des BU.

 

Faire de la BU, le lieu où travailler

Mine de ressources documentaires, la bibliothèque universitaire est aussi un espace propice au travail et à la concentration. Pour que les travaux de groupe ne pénalisent pas ceux qui planchent en solo, des salles spécifiques ont été prévues ainsi que divers programmes d’accompagnement. « Nous avons un rôle de médiation et d’aide. Les bibliothécaires orientent les étudiants dans leurs recherches et dans la manière d’utiliser les ressources. En ligne, le dispositif Ubib renseigne les usagers par chat ou par mail. Ces services peuvent être prolongés par des rendez-vous individuels ou des “ateliers à la carte” permettant à un usager d’assister à une formation particulière de méthodologie, d’utilisation du web pour les recherches avec ses points de vigilance, ou encore des ressources numériques du service », explique Florence Degorgue. Ouverte 73 heures par semaine et jusqu’à 22h du lundi au jeudi, la BU bénéficie du label Notambu + qui salue les efforts faits en termes d’amplitude horaire.

 

Un service d’orientation à l’écoute

Lorsque l’on entre à l’université, les projets professionnels restent en construction. Pouvoir être accompagné dans sa réflexion est crucial. À Le Mans Université, le Service Universitaire d’Information, d’Orientation et d’Insertion Professionnelle (SUIO-IP) propose les services de deux psychologues de l’Éducation Nationale pour aiguiller au mieux les étudiants qui en font la demande. « Ils peuvent être reçus sur rendez-vous pour aborder les problématiques d’orientation, de réorientation, assister à des ateliers dédiés à l’inscription sur Parcoursup ou à la définition du projet professionnel », explique Lise Huberson du SUIO-IP. Le service possède également une collection de revues et documents consultables sur place ou via la plateforme numérique UMTICE

 

Favoriser les ponts avec le monde de l’entreprise

Concernant l’insertion professionnelle, plusieurs actions sont menées chaque année : le forum RéseauStage ou les Mardis de l’emploi permettent d’aller à la rencontre d’entreprises qui recrutent. « Les étudiants ont aussi la possibilité de demander des rendez-vous individuels pour la relecture d’un CV ou d’un dossier de candidature pour en master. Nous avons aussi créé des cours en ligne à suivre en autonomie sur la rédaction du CV et la préparation à un entretien d’embauche », souligne Lise Huberson. Quant au site Career Center, il permet aux entreprises de déposer des offres de stage et d’emploi à destination des étudiants de Le Mans Université.

 

Développer ses compétences linguistiques

Axée sur l’offre linguistique, la Maison des langues dispense différents cours et ateliers pour tous les étudiants. De la préparation en vue d’une mobilité, à l’apprentissage d’une nouvelle langue, en passant par le perfectionnement, il y en a pour tous les besoins. « Nous faisons preuve d’une vraie ouverture sur les langues et en ajoutons régulièrement à notre catalogue. Coréen, japonais, russe, langue des signes, nous tâchons de nous adapter à la demande », explique Catherine Paineau, responsable administrative du Ciel. L’offre d’apprentissage s’articule selon plusieurs formats : ateliers en petits groupes sur des thématiques particulières, cours du soir du niveau débutant à avancé, et campus d’été pour les cours de français langue étrangère à destination des étudiants internationaux. « La Maison des langues gère aussi les certifications permettant de valider des niveaux et de prétendre à certains cursus », ajoute Catherine Paineau. Une offre de formation est également ouverte au public extérieur pour ceux qui souhaitent pratiquer les langues hors cursus universitaire.

 

Un dynamisme culturel et sportif

Depuis 3 ans, chaque étudiant inscrit paie une contribution vie étudiante campus (CVEC) de 90€ qui leur offre un accès aux services culture, sport et santé. Chaque étudiant peut s’inscrire gratuitement jusqu’à 4 sports dans l’année (2 par semestre) et 2 ateliers artistiques et culturels (1 par semestre). « Hormis l’argument de santé physique, le lien important, on commence à se rendre compte en France que cela apporte des compétences transversales comme trouver sa place dans un groupe, assumer l’échec, affirmer son leadership… », affirme Samuel Fuinel, directeur du Service universitaire d’activité physique et sportive (Suaps). Le Suaps programme une quarantaine de sports différents chaque année en activité de loisir, en compétition ou en pratique ponctuelle lors de stages. Et le service culture propose une quinzaine d'ateliers animés par des artistes professionnels chaque année.

 

Acquérir des compétences transversales

« La culture artistique fait partie intégrante de la formation générale de l’étudiant et du citoyen, il faut continuer de s’éveiller et de s’informer pour avoir des clefs pour comprendre le monde, complète Julie Bordas, responsable du service culture. En plus des ateliers artistiques, et de la programmation culturelle dans la salle de spectacle "EVE-Scène Universitaire", nous proposons aussi des sorties aux spectacles dans d'autres lieux, grâce au parcours de l'étudiant spectateur. »

 

L’Université a mis en place un parcours de l’étudiant spectateur et propose aux étudiants des sorties aux spectacles. Pour 10 €, les étudiants peuvent découvrir trois spectacles parmi une trentaine de propositions « la plus éclectique possible ». Les étudiants sont accompagnés par des membres du service culture lors de chaque sortie, l’objectif étant de leur faciliter l’accès dans certains lieux, comme la scène nationale des Quinconces, par exemple et peuvent discuter du spectacle à la fin des représentations. Si la Covid-19 a modifié les possibilités de ces deux services cette année, Samuel Fuinel et Julie Bordas espèrent bien proposer à leurs étudiants l’intégralité de leur offre à la rentrée 2021.

 

La vie associative

Réussir son passage à l'université passe aussi par l'implication dans la vie du campus. S'investir dans une association peut être un bon moyen d'y parvenir! Il existe une trentaine d'associations étudiantes, réparties sur les deux campus, aux objectifs aussi larges qu'intéressants: associations par filière, associations solidaires et environnementales, associations sportives, associations culturelles, associations de culture scientifique, associations internationales...



Source : Ouest-France Communication
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