Au Mans, l’IUT profite de la réforme du BUT pour renforcer le contact entre étudiants et entreprises

Au Mans, l’IUT profite de la réforme du BUT pour renforcer le contact entre étudiants et entreprises

Au Mans, l’IUT profite de la réforme du BUT pour renforcer le contact entre étudiants et entreprises

Par Ouest-France Communication


Alors que l’heure des choix sur Parcoursup se prépare côté élève, les IUT, eux, préparent la réforme du diplôme de référence, le Bachelor Universitaire de Technologie, qui se prépare désormais sur trois ans. L’IUT du Mans n’y fait pas exception et estime que l’évolution ouvre de nouvelles perspectives pour les étudiants comme pour les employeurs.

Avec la réforme, le nombre d'heures dédiées aux projets tutorés passe de 300 à 600. | Crédit Marion Billou

 

« L’objectif de la mise en place du Bachelor Universitaire de Technologie (BUT), préparé sur trois ans, est de renforcer l’employabilité des étudiants en garantissant une formation plus professionnalisante », déclare Blandine Legoût, directrice adjointe de l’IUT du Mans. Au cours de leur cursus, les étudiants pourront effectuer jusqu’à 26 semaines de stage et l’alternance sera fortement encouragée.À l’IUT du Mans, l’alternance sera possible dès la deuxième année dans les départements chimie et mesures physiques et à partir de la troisième année pour les départements gestion des entreprises et des administrations et génie mécanique et productique. Les mises en situation professionnelle seront renforcées. Le nombre d’heures dédiées aux projets tutorés (projets réalisés par un groupe d’étudiants pour une organisation/entreprise externe à l’IUT) passe de 300 à 600 heures sur 3 ans.Les intervenants professionnels seront également plus nombreux à intervenir dans les formations. « La valorisation du caractère professionnalisant n’empêche pas de poursuivre ses études, souligne Blandine Legoût. Au bout de deux ans, des passerelles seront offertes aux étudiants qui le souhaitent, certains pourront réintégrer une licence générale, une école d’ingénieurs ou une école de commerce. »

 

Des programmes par compétences

Un autre changement devrait aussi favoriser l’insertion professionnelle des étudiants après le BUT : la conception des programmes par compétences. « C’est la colonne vertébrale de la réforme, affirme la directrice adjointe. Cette approche permettra d’adapter plus facilement la pédagogie aux profils plus variés des nouveaux bacheliers suite à la réforme du bac et l’accueil renforcé des bacheliers technologiques. » Les IUT se donnent ainsi pour objectif d’accueillir 50 % de bacheliers technologiques. En revanche, la réforme ne remet pas en question ce qui fait la spécificité des IUT. À savoir, une large place accordée aux travaux dirigés et aux travaux pratiques en petits groupes.Une autre spécificité demeure : le programme commun de formations au niveau national. Les entreprises qui emploieront le titulaire d’un BUT, comme jusqu’à maintenant le DUT, ont la garantie qu’il aura les mêmes compétences quel que soit l’IUT où il aura été préparé. Cela n’empêche pas que le contenu des formations s’adapte aux activités économiques et aux bassins d’emploi locaux et s’appuie sur les ressources disponibles et les travaux menés par les enseignants et enseignants-chercheurs de l’IUT.À noter que les 9 licences professionnelles seront maintenues pendant deux ans, le temps que les étudiants, qui ont commencé leur formation à la rentrée 2020, terminent leur cursus, puis elles seront intégrées au BUT.

 

 

Source : Ouest-France Communication
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