Interview

Trois talents du tumbling chez les STAPS

Trois talents du tumbling chez les STAPS

Camille Tudury, Manon Morancais et Pauline Tonnelier sont étudiantes en STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) à Le Mans Université et sportives de haut niveau en « tumbling ». Découverte de ce sport méconnu et de la vie d'étudiantes et de sportives de haut niveau avec ces 3 passionnées.

 

Le tumbling, c'est quoi ?

[Pauline] C'est un sport gymnique acrobatique qui se pratique sur une piste de 25 m. Le but étant de rebondir et d'enchainer les saltos.

[Camille] Il s'agit d'aller le plus vite possible pour créer de la difficulté dans les enchainements.

 

Comment êtes vous tombées dedans ?

[Camille] A l'origine, je faisais de la gymnastique artistique. Suite à une blessure du coude, je me suis orientée vers ce sport, developpé par mon entraineur, et qui se pratique sans les mains. C'est un bon choix dans la mesure où cela peut permettre de repousser la limite d'âge de l'activité : en gymnastique artistique, on s'arrête vers 20 ans, alors qu'en tumbling, on peut aller jusqu'à 25-26 ans.

[Pauline] Pour moi, c'est un changement de club qui m'a fait découvrir la discipline. J'y ai pris goût, notamment pour la vitesse et l'idée d'enchainement.

[Manon] De mon côté, j'en avais un peu marre des 4 agrès (saut, barre, poutre, sol). J'ai trouvé que le tumbling était plus acrobatique, il permet de se concentrer sur une seule chose à la fois, les éléments sont réalisés un par un.

 

Qu'étudiez vous à l'Université et quels sont les aménagements dont vous bénéficiez ?

[Pauline et Camille] Nous sommes en Master 1 APA-S(Activités physiques adaptées et santé). Nous sommes dispensées d'assiduité, ce qui signifie que nos enseignants sont très compréhensifs en cas d'absence. Les partiels peuvent aussi être décalés s'ils tombent lors d'une compétition.

[Manon] Je suis en L1 STAPS et bénéficie des mêmes aménagements.

 

Quels sont vos prochaines échéances en terme de compétition ?

[Camille] Manon et moi préparons actuellement les championnats du monde dans la catégorie d'âge 17-21 ans qui auront lieu à Tokyo fin novembre. Par ailleurs, nous sommes toutes les trois en sélection pour les championnats d'Europe 2020 en Suède. Il y a aussi la saison nationale, avec le championnat de France indiviuel et par équipe. On s'entraine 2 à 3h par jour. On participe depuis 2015 à des compétitions nationales et internationales.

 

Comment conciliez-vous vie de sportif de haut niveau et vie étudiante ?

[Pauline] Il faut être très organisé. En L1 et L2 ça va, mais ça se complique un peu en L3 ! La plus grosse difficulté, ce sont les années chargées en compétitions internationales.

[Manon] Pour moi, le début de la L1 a été compliqué, je n'étais pas souvent présente. Mais je peux compter sur mes camarades de classe qui m'aident et me transmettent les cours.

[Camille] C'est difficile mais je suis contente de mon choix. Je n'aurais pas pu faire uniquement du sport, je trouve cela important d'étudier et préparer sa vie professionnelle.

 

Découvrez cette discipline sur le site de la Fédération Française de Gymnastique

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